Nous avons interviewé les finalistes de Pékin Express, Fanny & Jérémy

Écrit par sur 08/04/2022


Rencontre avec Fanny & Jérémy, les finalistes de Pékin Express 2022.

Mathieu : « Quel a été votre déclic pour vous inscrire à Pékin Express ? »
Fanny : « Le déclic est l’aventure humaine de la saison des grands fauves en 2011. On est tombé amoureux du concept, d’aller rencontrer des gens du bout du monde, passer une soirée avec eux. »
Mathieu : « Comment vous êtes-vous préparés ? »
Jérémy : « On n’a pas vraiment eu le temps de se préparer. On a deux mois pour se préparer et s’organiser pour partir 45 jours. Durant une semaine, on a fait que pleurer, tellement on est émotif. En plus, avec nos 3 boulots (photo, vidéo et exploitant de cinéma), il a fallu s’organiser. Ça a été compliqué car il faut se faire remplacer. Moi, je suis programmateur dans un cinéma. Je devais programmer les choses en amont. On a dû trouver 6 familles différentes pour gérer tout cela ! »
Fanny : « J’ai essayé de me mettre au sport car Jérémy avait déjà la condition physique. Mais on n’a pas vraiment eu le temps de se préparer »

Mathieu : « Est-ce que vous redoutiez un binôme ? »
Jérémy : « On les redoutait tous. Tout le monde nous faisait peur car on ne se sentait pas de faire une aventure aussi intense. Au bout d’un moment, on a pris plus confiance et on a plus eu peur. »
Mathieu : « Pouvez-vous dire quelle étape a été la plus dure ? »
Fanny : « La septième étape a été la plus dur, celle à Petra en Jordanie. Il y a eu un acharnement sur nous de la part des frères belges. Ils étaient, en off, très froids avec nous. On n’avait rien fait de méchant. Leurs comportements nous a vraiment chafouiné. On s’est dit « pourquoi cet acharnement contre nous ? On n’a pas le droit d’être premier. ». C’est vrai que beaucoup de téléspectateurs ne comprennent pas pourquoi on se plaint que les belges ne nous laissent pas gagner l’amulette. Les frères à ce moment-là sont immunisés. Ils ont le pass express. On est au coude-à-coude. On est devant eux. Ils nous doublent sur la fin. Si on avait été devant eux, on les aurait laissé passer. Ce n’est pas pour la somme de l’amulette mais pour le côté immunité. Dans la vie comme dans les jeux, on fait toujours passer les autres avant nous. Lucas et Nico savaient que c’était important pour nous de gagner. Ils nous avaient dit qu’ils ne feraient rien sur cette étape donc on n’a pas compris pourquoi ils ont changé d’avis. Surtout que Nico savait que c’était humainement important pour ma famille de gagner cette étape. Ils nous avaient fait comprendre qu’ils nous laisseront gagner. Certains interviews ont été utilisés pour la course alors qu’ils n’avaient rien à voir. En tout cas, aujourd’hui, on est amis avec les frères belges et avec tout le monde. »
Mathieu : « Quel a été votre meilleur souvenir ? »
Jérémy : « Petra est le plus beau souvenir. C’était magnifique de voir cette porte avec le drapeau Pékin Express. On était tellement dans le jeu qu’il y avait que la course qui comptait. On en oubliait notre vie. En revoyant les épisodes, on en avait oublié des éléments. La production croyait qu’on allait perdre avant. On s’est révélé au fur et à mesure, grâce à l’acharnement des belges sur nous. Le deuxième plus beau souvenir est quand même lorsque l’on est arrivé premier devant Stéphane, à quelques secondes des sœurs monégasques. »
Fanny : « Notre toute première famille. La simplicité de cette toute petite famille. Elle nous a beaucoup touché. Après, plus l’aventure avance, plus c’est flou avec la fatigue. »

Mathieu : « Est-ce un avantage ou un inconvénient d’être en binôme en couple sur Pékin Express ? »
Fanny : « Un gros avantage. Moi je n’aurais pas pu le faire avec quelqu’un d’autre. D’ailleurs, à notre mariage, j’ai dit « Que ce soit ici ou à l’autre bout du monde, du moment quand je suis avec toi, je suis chez moi partout ». Et c’est exactement ça, car il était avec moi sur Pékin Express. »
Mathieu : « Comment avez-vous abordé la finale ? »
Jérémy : « C’est plutôt la finale qui nous a mis un tsunami dans la tronche. Avant de partir, on a toujours dit que la demi-finale serait bien. La finale s’est beaucoup trop de stress. Lors de la demi-finale, on est content d’avoir la dernière amulette mais aussi les deux enveloppes noires. On s’est dit qu’on donnerait notre amulette aux cousins farceurs car ils n’en avaient pas. On était prêt à partir mais le destin a voulu qu’on vive notre pire cauchemar. A vous de suivre la finale maintenant. Elle est vraiment très dur en émotion. »
Mathieu : « Comment résumeriez-vous cette aventure en un mot ? »
Fanny : « Intemporel ! »
Jérémy : « Hallucation collective »

Mathieu : « Comment s’est passé le retour à la réalité ? »
Jérémy : « On voulait rester avec nos filles, les reprendre dans nos bras. On ne voulait pas voir du monde. Pendant le tournage, on voit énormément de monde. Fanny a réussi à reprendre le travail tout de suite. Moi, pas du tout, j’ai mis une semaine avant de reprendre. »
Mathieu : « Souhaitez-vous dire un dernier mot à nos auditeurs ? »
Jérémy : « Pékin Express est l’humain avant tout. Il faut échanger avec tout le monde. L’aventure montre qu’en ouvrant notre cœur a des inconnus, on peut sauver le monde. On a vécu 4 pays totalement différents. C’est une claque émotionnelle impressionnante. »

Bonne journée sur MF Radio,
Mathieu RAIMONDO

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